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caressant toute et la prenant dans ses bras pour se coller sur elle, bouche sur bouche, seins sur seins, poils sur poils. Les deux femmes s’excitent mutuellement au point de désirer jouir encore, malgré tout le plaisir qu’elles se sont donné réciproquement.

Une idée traverse l’esprit lascif de Germaine :

— Faisons-nous jouir en même temps, en nous faisant doublement minette.

— Oh ! oui, je veux bien ! dit Claire.

— Tu sais donc ce que c’est ? Ton Claude me paraît t’avoir appris bien des choses.

Claire ne peut s’empêcher de rougir, mais Germaine la tire de son embarras en la poussant au divan où elle la couche sur le dos ; elle-même s’étend au-dessus d’elle, en sens contraire, et chacune des deux jeunes femmes colle alors sa bouche sur le sexe gourmand de l’autre.

Ce que fut cette jouissance, on eût pu s’en rendre compte en entendant les cris d’extase, en voyant les soubresauts des deux corps charmants qui s’étreignaient avec furie, qui se tordaient de plaisir.

Elles ne s’arrêtèrent que lorsqu’elles furent littéralement à bout de forces, après avoir connu la jouissance dans tout son paroxysme, la volupté dans sa plus délirante intensité.