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d’une fillette qui lui plaisait, relevait ses jupes et, par la fente du pantalon, caressait ses parties sexuelles auxquelles elle faisait quelquefois minette. La pauvrette n’osait résister de peur d’attirer l’attention de la maîtresse.

C’est ainsi qu’un jour une ravissante blondinette de treize ans, la petite Jeanne, qui était complètement innocente, la vit opérer sur sa voisine immédiate et en ressentit une émotion extrême. Jeanne, occupée à écrire, s’aperçut que le banc sur lequel elle était assise éprouvait un balancement qui la dérangeait ; en se retournant, pour en chercher la cause, elle fut surprise de l’attitude de sa voisine de droite.

La fillette s’agitait sur son banc avec des soubresauts nerveux ; sa respiration était agitée et sifflante, et sa figure rouge jusqu’à la racine des cheveux ; ses lèvres roses étaient mouillées et ses beaux yeux noirs, également humides, trahissaient une indéfinissable expression de plaisir : une sorte d’extase semblait se dégager de tout son être. Toutes les fillettes qui l’entouraient et qui ne perdaient rien de cette scène, souriaient entre elles en se lançant des regards d’intelligence, mais de manière à ne point attirer l’attention de la maîtresse ; elles semblaient éprouver un malin plaisir à ce spectacle,