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sous ses petits doigts avec des soubresauts nerveux. Elle en découvrait et recouvrait la tête rubiconde, s’étonnant de sa grosseur et des veines qui se gonflaient sous sa surface ; elle finit par le prendre de ses deux mains à la fois, lui donnant un mouvement de va-et-vient. Cet exercice fut la cause d’une petite mésaventure à laquelle elle était loin de s’attendre : lorsque le liquide amoureux de Claude jaillit, elle en reçut un jet en pleine figure.

Le jeune homme demeura fort ennuyé de l’aventure dont il redoutait les conséquences ; aussi se félicita-t-il de ce que, quelques semaines après, Marguerite fut mise en pension à Orléans, ses parents l’y envoyant pour terminer son éducation.

La fillette transporta naturellement dans ce nouveau milieu ses précoces habitudes de jouissance qui trouvèrent un élément favorable dans la personne de ses petites compagnes. En classe, au dortoir, dans les cabinets, elle trouvait le moyen de se livrer à ses plaisirs, soit seule, soit avec des petites filles qui, un peu effarouchées au début, ne tardaient pas à y prendre un goût singulier et à s’y livrer de tout cœur.

Son plus grand plaisir était de se faufiler pendant la classe sous les tables servant de bureaux aux élèves. Là, elle se glissait entre les jambes