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l’homme piquait sa curiosité ; elle voulait connaître ce membre dont lui avait parlé Germaine et surtout le voir de près et pouvoir le toucher à son aise. La petite gamine était rusée, elle imagina de mettre à profit les leçons de gymnastique que lui donnait Claude, pour arriver à son but. Le gymnase était aménagé dans une grande salle du premier étage, à l’extrémité du château. Claude appelait la fillette quand il avait un moment de liberté, et ces leçons assez courtes se passaient le plus souvent sans témoin.

Dans son désir de réussir, elle n’épargna rien pour exciter le jeune homme. Contrairement à l’ordre de sa mère, elle n’allait plus revêtir le pantalon fermé. Debout, les pieds passés dans les anneaux qu’il tenait sous elle, elle écartait les jambes le plus qu’elle pouvait, laissant le jeune homme tout troublé par la vue de ces dessous de fillette. Le regard lascif qu’il glissait entre ses cuisses n’était même pas arrêté par l’étoffe du pantalon, ouvert par cette position et dévoilant les parties intimes qu’il avait pour mission de dérober aux regards indiscrets.

Ou bien encore elle prenait les anneaux entre ses mains pour faire un tour complet, mais s’arrêtait la tête en bas et les pieds en l’air. Robe et