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sommet comme à ses joues. Puis, à l’aide d’une glace à main, elle osa regarder de plus près sa petite grotte d’amour, écartant légèrement les mignonnes lèvres qui en dissimulaient l’entrée, afin de mieux connaître son réduit tout intime.

Elle se demanda si elle n’était pas le jouet d’un songe, si ce qui venait de se passer était bien réel, si cette jouissance si vive qu’elle avait ressentie n’était pas le produit d’une imagination surexcitée. Comment le savoir ? Ah ! oui, mais elle n’oserait jamais… et elle s’éloigna de la glace pour se coucher, mais invinciblement elle y revint, et involontairement aussi sa main se porta entre ses cuisses où, toute confuse, elle renouvela les caresses qu’elle avait senti faire par celle de Claude. C’était vrai pourtant, elle sentait la même impression agréable !… elle imprima à sa main un mouvement plus rapide et concentra ses caresses à la partie supérieure, à l’endroit où elle ressentait plus vivement le plaisir. C’était bien le même vertige, la même sensation délicieuse qui la saisissait toute. La gentille Claire fit tant et si bien, dans son désir de connaître, qu’elle tomba défaillante dans un fauteuil, le corps tendu par un spasme si vif qu’il lui fit pousser des cris de plaisir, tandis qu’elle sentait sa main toute mouillée.