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plaisir, et en effet sa jouissance avait été extrême.

Toutes ses idées en étaient brouillées ; elle ne savait plus où elle en était. Cette révélation était à la fois si brusque, si inattendue et surtout si émotionnante ! Elle se déshabilla lentement, toute songeuse, sentant bien qu’elle ne dormirait pas de toute la nuit. Elle voulait voir ce corps qui rendait fou son camarade d’enfance et, oubliant ses pudiques habitudes, elle laissa tomber l’un après l’autre tous les voiles qui la couvraient et, pour la première fois, se regarda nue dans la glace.

Belle ? oh oui, elle était belle ! elle le voyait avec un sentiment de plaisir indéfinissable. Elle parcourut avidement des yeux et de la main ses seins fermes d’une forme délicieuse, ses hanches hardiment dessinées faisant ressortir la finesse et l’élégance de la taille, ses cuisses charnues à la peau si douce, son ventre d’un dessin si pur. Ses yeux charmés ne se détournèrent même pas des petits poils dorés tout frisottants qui voilaient imparfaitement les ravissantes lèvres toutes roses du mignon logis d’amour… Bien qu’elle se sentît rougir, elle voulut tout voir ! elle se regarda aussi de dos, admira sa taille cambrée et son joli petit cul aux fesses fermes et rebondies, à la peau d’une blancheur éblouissante, avec une nuance rosée à leur