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cuisses se serraient nerveusement puis s’écartaient largement, favorisant ainsi sans le vouloir l’action de Claude. Elle était en proie à une émotion inexprimable. Notre amoureux voyait bien à tous ces signes que son gentil travail était loin de laisser son amie indifférente et qu’elle commençait enfin, pour la première fois, à être dominée par la sensation du plaisir sensuel. Cette constatation l’excita encore plus, il redoubla ses caresses sur la vulve toute mouillée et branla avec rage le petit clitoris dressé en avant. Ce jeu ne pouvait se prolonger longtemps impunément : il sentit tout à coup sa main mouillée par un liquide chaud, tandis que Claire défaillante se laissait aller sur lui, s’appuyant sur le côté de la voiture. Cet incident passa inaperçu, sauf de Marguerite placée à côté de sa sœur. Du coin de l’œil, la fillette avait suivi toute la scène et comprenait très bien l’action de Claude, mais elle ne souffla mot. Quelques instants après, on était arrivé au but du voyage.

Le soir, rentrée dans sa chambre, Claire n’était point encore remise de cette surprise des sens qui avait produit sur elle un effet foudroyant. Un tempérament chaud comme le sien, tempérament de famille comme nous l’avons vu pour sa jeune sœur, devait ressentir très vivement le