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personnes assises auprès d’elle, et l’idée qu’elles pouvaient s’apercevoir de ce qui se passait la faisait mourir de honte. Elle sentait Claude qui tirait à lui la chemise et, glissant sa main entre ses cuisses maintenant nues, avait atteint son sexe. La pauvrette implora à son oreille :

— Je t’en supplie ! je t’aimerai tant si tu veux bien retirer ta main !

En même temps elle essaya de résister, serrant les cuisses avec toute l’énergie dont elle était capable, emprisonnant ainsi la main du jeune homme. Mais les parties amoureuses de la jeune fille étaient toutes mouillées par l’émotion intense qu’elle ressentait, et malgré sa résistance opiniâtre, Claude put glisser son doigt entre les lèvres de la fente et gagner le devant où il sentit le bouton gros et durci. Alors il lui prodigua des caresses d’une infinie douceur, le titillant, puis revenant explorer la vulve pour retourner encore à l’amoureux bouton qu’il sentit vibrer sous son doigt. Et il prolongea cette délicieuse caresse, tantôt plus douce, tantôt branlant plus vivement la jeune fille dont il sentait maintenant les soubresauts nerveux, la respiration saccadée, tandis que ses mains s’accrochaient aux coussins de la voiture. Claire avait cessé de se défendre. Par intervalles, ses