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tion frôler son visage lorsqu’elle se détournait un peu de son côté et il percevait la chaleur qui se dégageait de ce corps charmant et jeune. Dissimulées par le manteau, ses mains tremblantes caressaient fiévreusement la poitrine de Claire. On eût dit que son trouble s’était communiqué à la jeune fille, dont il sentait le mouvement rapide des seins et la respiration un peu oppressée. La pauvrette avait-elle le pressentiment qu’elle était à la merci de Claude et qu’elle ne pouvait se défendre contre certaines caresses qui effarouchaient sa pudeur !…

Claude, lui, avait eu tout de suite cette perception et, fou de désir, il se livrait aux caresses les plus intimes. Sa main droite, glissée frauduleusement sous son gentil fardeau, avait trouvé bien vite l’ouverture de la légère robe d’été et celle du jupon de satinette située aussi par derrière, et il tâtait avec anxiété pour savoir si le pantalon était ouvert ou fermé. Il finit par en trouver l’ouverture, dans laquelle il passa toute la main, et à travers le fin tissu de la chemise, il sentit le contact chaud des parties sexuelles de la jeune fille.

Claire, dès le premier instant, s’était sentie perdue. Que faire ? Comment empêcher les tentatives de Claude ? Elle savait bien que toute protestation de sa part eût appelé l’attention des