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CHAPITRE II


DE L’ADOLESCENCE A LA MORT

§ I. — Le mariage.

Il est probable que les pêcheuses, comme les paysannes, essaient de connaître par des moyens superstitieux, si elles se marieront bientôt ou si elles seront heureuses en ménage. Voici les deux seuls faits se rattachant à cet ordre d’idées qui aient été relevés : au Pollet, les filles cherchent sur le rivage une pierre blanche, d’une forme particulière, qu’elles appellent la pierre du bonheur, et qui a entre autres vertus, celle de leur procurer en temps convenable, un bon mari[1]. Les filles de la côte du Léon qui veulent se marier avant la fin de l’année viennent mettre un de

  1. A. Bosquet, La Normandie romanesque. p. 177, d’a. Shoberl, Excursions in Normandy, t. I, p. 154.