la construction s’appelle four ou fort, et Chateaubriant raconte qu’un des divertissement favoris des enfants consistait à construire avec l’arène de la plage, des monuments que ses camarades appelaient des fours[1]. Parfois la bâtisse est entourée d’une sorte de douve où la mer pénètre par un canal creusé, avant d’être arrivée sur le sable d’à côté.
A Timor Laut, les jeunes indigènes bâtissent des forts de sable, et les défendent, au moyen de balles de sable mouillé, contre leurs camarades qui représentent l’ennemi[2].
Sur plusieurs grèves, les fours sont faits avec du sable humide : leur gueule est creusée avec la main, le trou de la cheminée est percé à l’aide d’un bâton ou avec le doigt ; on y enfourne des coquillages, généralement ronds, qui sont supposés être
- ↑ Mémoires d’outre-tombe, t. i. p. 47. éd. Garnier.
- ↑ H.O Forbes, in Journal of Anthropological Institute. I. c. Cette coutume existe aussi en Haute-Bretagne.