lir ces plantes dans Teau et la donnaient à boire à leurs enfants. Ensuite, ils leur disaient de cracher sur les ribères, et de faire le signe de la croix au commencement et à la fin de cette opération. Cueilli à minuit, le goémon procurait l’intelligence, et les ribères donnaient le goût du travail. On assurait que la nuit de sa naissance, l’Enfant-Jésus avait communiqué aux plantes marines un pouvoir tel que celui qui en buvait une infusion avait pour tous les métiers une aptitude particulière[1].
A Hartlepool, où les pêcheurs forment une race à part, qui ne se marie qu’entre elle ; et qui demeure stationnaire, et aussi à Hull, on donne à l’enfant qui va pour la première fois rendre visite aux voisins du sel, du pain et un œuf.
- ↑ 1. Paul Sébillot, in Archivio, t. v, p. 519, 2. W. Jones. Credulilies, p. 108.