œuf d’or dans la cage, mais il était moitié plus gros que l’autre.
— Ah ! dit-il, je vais encore porter celui-ci à mon bourgeois ; mais je ferai mon prix cette fois-ci, il vaut bien la moitié plus cher que l’autre.
Sur la route, il rencontra un de ses amis et lui dit :
— J’ai un petit œuf d’or à vendre ; mais je ne sais pas bien compter ; dis-moi combien soixante francs font d’écus.
— Cela fait vingt écus ; si tu veux, je t’aiderai à les compter.
— Volontiers, répondit le bonhomme.
Quand il arriva chez son patron, il lui montra l’œuf et lui dit :
— Mon petit oiseau a encore pondu ce matin ; son œuf est bien plus gros que l’autre, et j’en veux soixante francs.
— C’est un peu cher, répondit le monsieur, mais je vais te les donner tout de même.
Quand le journalier eut reçu l’argent, il dit à son patron :