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c’était le plus vieux. Mais, qui est-ce qui commandera le ciel, à présent que le pauvre bonhomme de bon Dieu est mort ?

— Apparemment, répondit la mère ; ce sera son gars.

— Ah ! s’écria la fille ; le gars est bien jeune ; il s’abandonnera aux plaisirs, et cela ne marchera pas aussi bien que quand son bonhomme de père vivait.

Et la bonne femme et sa fille se mirent à se désoler, et si elles ne sont pas mortes, elles se désolent encore.




Il était une fois à Plédéliac, une bonne femme qui avait un fils en âge de faire sa première communion, et elle l’envoyait tous les dimanches au catéchisme.

Un dimanche M. le recteur lui demanda :

— Quel jour le bon Dieu est-il mort ?

— Est-ce qu’il est mort ? répondit le garçon ; je n’avais seulement pas entendu dire qu’il était malade.