c’était le plus vieux. Mais, qui est-ce qui commandera le ciel, à présent que le pauvre bonhomme de bon Dieu est mort ?
— Apparemment, répondit la mère ; ce sera son gars.
— Ah ! s’écria la fille ; le gars est bien jeune ; il s’abandonnera aux plaisirs, et cela ne marchera pas aussi bien que quand son bonhomme de père vivait.
Et la bonne femme et sa fille se mirent à se désoler, et si elles ne sont pas mortes, elles se désolent encore.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1e/S%C3%A9billot_-_Contes_des_landes_et_des_gr%C3%A8ves_%28page_323_crop%29.jpg/80px-S%C3%A9billot_-_Contes_des_landes_et_des_gr%C3%A8ves_%28page_323_crop%29.jpg)
Il était une fois à Plédéliac, une bonne femme qui avait un fils en âge de faire sa première communion, et elle l’envoyait tous les dimanches au catéchisme.
Un dimanche M. le recteur lui demanda :
— Quel jour le bon Dieu est-il mort ?
— Est-ce qu’il est mort ? répondit le garçon ; je n’avais seulement pas entendu dire qu’il était malade.