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Ce bain dans un champ de lin pris pour la mer est attribué ailleurs, avec encore moins de vraisemblance, aux habitants de Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-du-Nord), qui sont des marins (Voyez Contes de la Haute-Bretagne, p. 233), et aux gens de Saint-Jacut-du-Mené, (p. 245) ; l’épisode du comptage s’y retrouve, ainsi que dans un autre conte que j’ai publié dans Mélusine, 1885, col. 465, où se trouvent une série de onze « Joyeuses histoires des Jaguens, » (j’ai publié sur le même titre neuf autres contes facétieux dans mes Contes des Marins). Le conte qui suit pourra donner une idée des « charges » que les voisins des Jaguens débitent sur leur compte, sans que l’on en sache l’origine, les habitants de Saint-Jacut étant loin d’être aussi naïfs que le prétendent les contes dont ils sont les héros, et dont ils sont les premiers à rire.