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Dès qu’il fut parti, la femme alla voir ses commères et leur dit :
— Mon mari a tué son frère ; surtout ne le dites à personne.
Mais au milieu de la journée tout le monde savait la chose dans la paroisse et les gendarmes en furent avertis. Ils vinrent à la maison du braconnier et lui dirent :
— Vous avez tué votre frère ?
— Oui, répondit-il.
— Où l’avez-vous mis ?
— Venez avec moi.
Il les conduisit au pied de l’arbre et déterra le coucou.
— Voilà, dit-il, le frère que j’ai tué.
(Conté en 1899 par Arsène Richeux, charron, d’Ercé-près-Liffré.)