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— J’aurais bien besoin d’être haussée, moi qui suis si petite.
— Et moi aussi, dit la servante. Faut-il l’appeler ?
— Oui.
L’homme fut introduit dans la chambre de la dame, qui lui dit :
— Est-ce que vous haussez les gens ?
— Oui, je les hausse, suivant la somme qu’ils me donnent.
— Combien me prendriez-vous pour me grandir de ceci ? demanda-t-elle.
— Deux mille francs.
— Je ne vous donnerai pas tant, moi, dit la servante ; je n’ai que cent écus.
— Ah ! répondit-il, je vous hausserai tout de même, mais pas tant que votre maîtresse. Avez-vous un veau né de ce matin ?
— Oui.
— Allez lui couper la queue et apportez-la ici.
La servante apporta la queue au hausseur, qui fit asseoir la dame sur une chaise, et lui