à la ferme, où l’on fut bien surpris de le revoir.
— Ah ! s’écriaient-ils, comment avez-vous fait pour sortir vivant du château ? Nous avons entendu cette nuit crier à faire trembler, et nous croyions que vous étiez mort.
— C’était le diable qui se plaignait parce que je le battais, mais il ne reviendra plus désormais ; voici un écrit signé de son sang par lequel il renonce au château et à toutes ses dépendances.
— Ah ! Décampe, dit le maître du château, restez avec nous ; je vous donnerai tout ce que vous voudrez, et dès à présent vous pouvez prendre la moitié du trésor.
— Non, répondit-il, je n’aime pas à demeurer longtemps dans le même endroit ; je m’appelle Décampe et je veux décamper.
Il prit dans ses poches un peu d’argent pour pouvoir voyager à son aise, et il se remit en route.