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compte la chatte d’un de ses voisins, et il revint avec elle chez le seigneur.

— Elle est gentille, dit celui-ci, mais il faut que vous demeuriez avec moi jusqu’à ce qu’elle ait fait des petits chats.

Le jeune homme resta au château ; au bout de deux mois il y eut de jolis petits chats, et à cette occasion on fit de grandes réjouissances dans toute l’île, et le seigneur donna au garçon deux beaux mulets chargés d’or.




Le cerisier donnait des fruits en toute saison, et celui qui en avait hérité en mangeait tant qu’il voulait, et il vendait facilement le reste, parce qu’elles étaient de bonne qualité. Ses voisins l’appelaient le Marquis de Carabas.