chée, il fut transformé en un gros crapaud, qui sortit clopin-clopant de la maison.
Son père arriva et lui dit :
— Pourquoi la maison est-elle ainsi en désordre ? où est ton balai ?
— Il était si vieux que je l’ai jeté au feu.
— Où est le chat ?
— Il est parti je ne sais où.
Cependant la souris grise continuait à mordiller le cotillon de la jeune fille.
— Qu’est-ce que cette souris grise qui est toujours après moi ? demanda-t-elle à son père.
— Ah ! s’écria le bûcheron, tu as ouvert la tente : la méchante bête va essayer de te faire faire plusieurs choses ; mais ne lui obéis pas, ou tu es morte.
La fille sortit de la maison ; mais la souris grise la suivait comme son ombre. Et la fille était à la veille d’atteindre ses dix-huit ans.
Elle rencontra une femme qui avait un panier dont le dessus était recouvert d’une vitre, et qui lui dit :
— Il ne faudra pas découvrir ce panier-là, sinon tu es morte.