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qu’elles élèvent leur pensée au-dessus des intérêts mesquins ; il leur demande « de faire leurs écoles non pour plaire aux supérieurs, mais pour l’amour de Dieu ». — Pécaut formule exactement le même conseil, mais en le laïcisant et en remplaçant « amour de Dieu » par « amour du devoir ».

Méditation et recueillement. — Démia voulait que la « modestie extérieure » de ses filles procédât du «recueillement de l’esprit et de la paix intérieure de l’âme ». Il leur prescrivait de « consacrer une heure, chaque jour, à l’oraison mentale ». — Pécaut suppliait ses anciennes élèves devenues directrices ou maîtresses d’école normale, de « réserver une heure, chaque jour, pour la méditation et le recueillement ».

Pensée de la présence de Dieu. — Démia demandait expressément aux filles de la Communauté de « rester toujours en la présence de Dieu ». — Pécaut désirait que le « sentiment du divin accompagnât et pour ainsi dire soulignât tous les actes de la vie ». (Ch. Démia et les Origines de l’Enseignement primaire, par G. Compayré, pp. 107 et 108.)