sionnelle : des œuvres sociales excellentes, mais nées d’hier et dont notre temps se glorifie d’avoir eu la première pensée ! Erreur. L’abbé Démia, là encore, nous avait devancés de trois siècles.
Signaler ces faits, c’est justice. Démia a droit à « une revanche de l’histoire ». Et ce n’est pas nous seul qui le prétendons.
D’ailleurs, nous n’avons pas encore tout dit.
Démia crée les premières Écoles normales.
Ouvrir des écoles pour les enfants du peuple quand il n’en existe pas, c’est bien. Les organiser, ces écoles ; organiser l’enseignement primaire lui-même en toutes ses parties ; le compléter encore par des œuvres post-scolaires que les éducateurs des siècles suivants n’auront pas la peine d’inventer, qu’ils développeront seulement : c’est très bien et cela tient du génie.
Mais, l’abbé Démia a-t-il pensé au recrutement et à la formation des maîtres ?
Comment en douter ! Comment douter que son esprit d’initiative ait négligé ce point capital de l’œuvre grandiose à laquelle il consacrait sa vie !