par sa douceur, le suivaient et s’entretenaient familièrement avec lui dans les rues, heureux de le voir leur sourire et s’abaisser jusqu’à eux.
dans les « Petites Écoles ».
L’abbé Démia n’aurait pas été le prêtre zélé et plein de foi que nous connaissons, s’il n’avait eu comme premier souci la formation chrétienne des enfants confiés à ses écoles.
Aussi personne ne s’étonnera que, dans celles-ci, l’enseignement de la Religion ait toujours occupé la place d’honneur. Mais, comme il y avait très longtemps déjà qu’on enseignait en France le catéchisme, l’esprit inventif de Démia n’eut que peu à s’exercer dans cette matière.
Par contre, tout était à créer, dans l’autre partie du programme scolaire. C’est là que le génie de Démia allait procéder à de merveilleuses découvertes et donner toute sa mesure.