les méthodes d’enseignement et jusqu’aux moyens d’exciter l’émulation, jusqu’aux récompenses et jusqu’aux sanctions contre la paresse ou la fréquentation scolaire défectueuse.
N’aimerait-on pas connaître l’horaire d’un jour de classe, dans les « petites écoles » d’il y a trois siècles ? Le voici :
Le matin, école de 7 h. 1/2 à 11 heures : prière, catéchisme, déjeuner ; puis, lecture ; puis, écriture. Le lundi, arithmétique ; le mercredi, civilité ; le samedi, orthographe.
Le soir, école de 1 h. 1/2 en hiver, de 2 heures en été jusqu’à 4 heures ; même programme que le matin. Mais, à certains jours, sont organisés, entre les enfants, des concours ou disputes sur chaque matière d’enseignement, véritables fêtes scolaires auxquelles on donnait toute la solennité possible, souvent en présence du Directeur général des Écoles. L’abbé Démia avait été revêtu de cette nouvelle dignité et portait ce nouveau titre qu’il aimait et qu’il justifia plus que tous les autres.
Il se prodiguait, du reste, allant d’école en école, à Lyon et au dehors. Les enfants, séduits