Lyon comptait, à cette époque, 70 000 habitants. Une ville magnifique, déjà, « à laquelle, dira Démia lui-même, il ne manquait que des écoles pour être parfaite ».
La lacune était considérable, assurément. Mais l’homme était de taille à la combler.
Démia n’a pas encore 30 ans. Cependant, la renommée de ses vertus et des œuvres accomplies par lui dans sa ville natale est parvenue jusqu’au chef du grand diocèse, auquel la majeure partie de l’actuel diocèse de Belley ressortissait alors.
Mgr Camille de Neuville, archevêque de Lyon et Vienne, primat des Gaules, se connaissait en hommes. Il ne tarda guère à distinguer l’exceptionnelle valeur de celui qui venait d’arriver dans la métropole lyonnaise.
En peu de mois, l’abbé Démia se trouva revêtu d’honneurs et de charges. Il se vit nommer Archiprêtre de Bresse, puis Visiteur de Bresse, de Bugey et de Dombes ; enfin, Promoteur général de l’Archevêché de Lyon.
Toutes charges et fonctions sur l’exercice desquelles nous ne nous étendrons pas, mais qui mettaient leur titulaire en contact direct avec