auxquels on peut serrer la main : Frédéric Loliée, Henri d’Alméras, Xanrof, Guinaudeau, Louis Lumet, Etienne Bellot, Léon Riotor. On doit surtout un salut à Mme Rachilde qui me paraît souvent se tromper mais qui dit avec bravoure et malice des opinions sincères. Je crains bien qu’il n’y ait plus aujourd’hui de virilité morale que chez quelques femmes.
Quant aux juges professionnels, on le sait trop, ils ne jugent jamais que selon des intérêts de carrière.
Les juges professionnels se subdivisent en deux espèces : les professeurs et les gendres.
Gaston Deschamps fait dans le Temps des femmes et des affaires parce qu’il est le gendre, si j’ose dire, d’une grosse maison, le gendre de l’École Normale elle-même. Auprès de lui travaille Adolphe Brisson, gendre et successeur du grand Sarcey. Pourquoi Marcel Ballot est-il le courtier littéraire du Figaro, sinon pour avoir épousé la fille et, du même coup, j’espère, la grande âme probe d’Henry Fouquier ? Henry Barbusse, gendre de Mendès, est, comme il convient, critique à Femina.
Écoutez-moi, gendres qui remplacez les cri-