méro. On ne sait pas toujours avec qui on couche dans cette maison-là. « Une passade » avec Pierre Veber est, à la rigueur, supportable. On peut encore s’exciter avec la mémoire gentille et falote de cette pauvre petite « maîtresse d’esthète » morte sous le nom de Jean de Tinan. Mais on trouve au salon cinq ou six autres garces anonymes et inférieures. Et ce ne sont pas des femmes que j’insulte ici. Je choisirais des termes plus polis si je voulais désigner Claudine-Polaire, les belles-sœurs siamoises.
Quand je me déciderai à tenir ma promesse et à étudier les agents de publicité, je ne pourrai plus ignorer qu’il existe des gens dénommés critiques dramatiques. Pour juger les attendus apparents des sentences de ces messieurs et pour en deviner les motifs réels, je serai forcé d’aller au théâtre. Dérangement et perte de temps...
Pourrai-je tout dire ? Et, à ne pas dire tout, est-ce la peine de dire quelque chose ? M’accorderai-je le droit de soupçonner pourquoi Mendès loue telle cabotine et pourquoi Emmanuel Arène blague cette autre ? Oserai-je ouvrir toutes grandes les portes de la Maison du péché et dévoiler à tous les yeux ce que Gaston Des-