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V


Chanteuses de salons et de cafés-concerts.


Ne prêtons pas aux riches : ils ne rendent jamais. Le beau vers qui sert de titre au présent chapitre — je l’affirme hautement — m’appartient en toute propriété et on ne réussira pas à le trouver dans les œuvres complètes de M. François Coppée.

Étudions, sans autre préambule, quelques-uns de ceux que les contemporains prennent pour des poètes. Pour être sûr de rencontrer un vivant, je commence par Paul Verlaine.

Naïvement les Parnassiens, ces âpres forgeurs de stances rigides, avaient d’abord pris Verlaine pour l’un des leurs. Plus tard, ils le dédaignèrent un peu, et leur clientèle ne se soucia guère de lui. Mais, la génération sui-