Seul Chreistos a dit amoureusement à Dieu : « Que ta volonté soit faite et non la mienne ».
Ignores-tu donc l’hymne de Cléanthe ? Et ignores-tu, entre mille paroles stoïciennes, la grande parole de Chrysippe : « Si je savais qu’il est dans la destinée que je fusse malade aujourd’hui, je courrais de mon propre mouvement et avec joie au devant de la maladie ? » Et le même Chrysippe disait encore : « Si la boue avait le sentiment et la pensée, elle se réjouirait d’être foulée aux pieds des passants, car elle saurait que cela est dans sa destinée, et elle s’y soumettrait avec empressement ».
Ton Chrysippe est fou ; il aime un mal d’où ne sortira aucun bien…
Il aime le seul bien, l’ordre du monde.
Chreistos nous console par des promesses que vous ignorez.
La philosophie nous met au-dessus des consolations.
Le royaume des cieux…
Tais-toi, impie. Tu rends les cadavres avides bassement comme les fous qui vivent. Tu crées au-delà de la mort un monde mercenaire et vil comme le monde de César.