Page:Ryner - Le Massacre des amazones, Chamuel.djvu/264

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ignoble platement. Sautille Jeanne Chauvin, pie séduite au brillant de tous les boutons de cristal. Courent devant ma fatigue Mary-James Darmesteter qui, sous prétexte d’étudier Renan, nous donna un quelconque recueil de morceaux choisis ; Nelly Lieutier, auteur de l’Oiseau de proie parisien, et en qui l’Académie couronna la tante de l’académicien Loti ; Berthe Mendès, qui cite souvent des paroles du Christ et, par zèle féministe sans doute, les attribue à sainte Thérèse.

Passe en chantant d’une voix cassée Mme Penquer, poète vieux jeu, qui mit en vers mal rythmés les merveilleux rythmes de Chateaubriand et détruisit les périodes des Martyrs sous prétexte de les orner de rimes. Voici Louise Réville, féministe vaillante et incorrecte. Et j’aperçois Mme Henri de Régnier, fille et femme d’habiles et vides versificateurs, presque aussi habile et encore plus vide.

Galope Pauline Savari, cabotine et sacrée Cosaque, que suit lentement, de loin, souriante mais grave, la baronne Staffe, professeur de mondanités puériles et de puérilités mondaines.

Et voici encore Olivier des Armoises, Mme de Blocqueville, la baronne de Blaye, Berthe Balley, Mme Bourron des Clayes, Claire de Blandinières, Mlle Blaze de Bury, Mme Paul Bourget, Camille Bias, Mme Ernest Bosc, la baronne de Baulny, Jeanne Cazin, Jean Dalvy,