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Si je n’étais si fatigué, quelles jolies et abondantes perles je détacherais des coquilles de Maurice de Souillac et de Pierre Dax. Je veux cependant signaler une des plus belles. Ô Edmond Rocher, ô Paul Cirou, ô tous les habiles dessinateurs, essayez de représenter les yeux qu’imagine Pierre Dax, ces yeux merveilleux qui, au besoin, savent donner l’oreille : « Deux yeux de turquoise, bordés de velours noir, allaient de l’un à l’autre des convives, caressaient, encourageaient, ponctuaient, avec cette attitude consommée qui donne l’oreille à droite ou à gauche… »

Et voici, insultant à mon découragement, un nouvel escadron d’amazones. Passent la comtesse d’Apraxin, grande dame et petit esprit ; Mme Albérich-Chabrol, dont les romans sont d’un charme trop lent, trop vite endormeur ; Élisa Bloch, représentant du plus inepte des salons parisiens et de la plus ridiculement vide des revues ; Mme Adolphe Brisson, née Sarcey, qui, m’affirme-t-on, s’appelle parfois Sergines et utilise ses ciseaux sur du papier imprimé.

Cavalcadent Marya Chéliga, féministe ; Marguerite Comert, la sully-prud’hommesque ; Marie Colombier,