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reuses qui, chez elle, sacrifient leur passion à l’égoïsme paternel.

Et j’écarte Liane de Pougy, et l’Insaisissable, sous prétexte que je ne m’occupe pas des réclames. Il y a pourtant dans celle-ci une jolie page : le portrait en phototypie de l’auteur-marchandise.

J’ai cité ailleurs quelques-uns « des vers plats, invertébrés » de Camille Bruno. Depuis j’ai lu d’elle trois romans, et aussi des piécettes, et encore un drame ignoré de tous, même de mon ami Paul Peltier, le plus renseigné des critiques dramatiques. Je jette au panier les notes qui disent et prouvent longuement que la prose de Camille Bruno louée par M. Léon de Tinseau, est encore plus banale que ses vers.

Et mon geste les repousse aussi les deux volumes de Marthe Stiévenard, d’une note jolie pourtant. L’émotion y est trop souvent superficielle et la facilité banale ; mais parfois un sourire me fut sympathique ou un geste me parut éloquent.