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et j’épargnerai une vieille femme vénérable. Celle-ci a cent ans accomplis, est le doyen de la Société des Gens de Lettres. Qu’elle continue donc à mendier pour bâtir son école normale de religieuses. Je l’abandonne aux foudres de Monseigneur Turinaz.

Impunément aussi, Jeanne Amen, peintre de fleurs et directrice d’un cours de peinture, m’aura, parmi des conseils techniques probablement utiles, conté tant d’anecdotes indifférentes de professeur aimable et bavard.

Au lieu de démolir le roman quelconque et les nouvelles médiocres de Jean Dornis, je recommanderai son manuel sur la Poésie italienne contemporaine. On n’y trouve pas grand effort de critique personnelle, mais les opinions des Italiens y sont tantôt résumées, tantôt délayées. L’écriture est d’une simplicité élégante. Enfin de nombreuses et larges citations forment une anthologie utile à qui connaît l’italien. Aux autres, les traductions de Jean Dornis, intelligentes mais timides, n’apprendront pas grand’chose sur des poètes d’expression plus que de pensée.