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Voici deux ou trois vérités scientifiques « que Dieu seul inspira ». D’abord une explication nouvelle des fossiles :

« Ces pierres n’étaient-elles pas des ébauches d’animaux ou de créatures humaines, que le soleil n’aurait pu réchauffer, se trouvant, par une cause quelconque, à l’abri de ses rayons et qui, par cette même cause, auraient échappé à l’Intelligence suprême qui n’aurait pu les animer, les vivifier, et seraient, à la longue, par l’effet du sol battu par les pluies, rentrées dans la terre et se seraient pétrifiées avant d’avoir la forme parfaite. »

Quittons les ténèbres de la préhistoire :

« Les Gaulois, qui vivaient depuis des siècles dans des sentiments de fraternité, malgré qu’ils connussent l’amour sexuel, furent envahis par les Francs ».

Sur Jésus, une grande révélation : il n’était pas le fils, il était l’époux de la Vierge Marie.

Mais le livre a surtout un but moral. Il enseigne la chasteté :

« Nous ne devons pas engendrer ; c’est, selon moi, une erreur qui s’est transmise de génération en génération ».

Et, deux pages plus loin, la démonstration faite, l’auteur triomphe :

« Je le répète, c’est une erreur qui s’est transmise de génération en génération, et qui, à la longue, est