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À côté des morales théologiques ou métaphysiques, politiques ou civiques, l’antiquité me présente des sagesses indépendantes et qui, si on s’intéresse uniquement à la pratique, manifestent toutes un caractère individualiste. Vers elles m’entraînent mon cœur et ma raison. Je suis tenté de les étudier de près, en critique qui espère. L’une d’elles, peut-être, telle que la dressent les textes ou légèrement transformée, me paraîtra la demeure sûre et heureuse. Peut-être aussi plusieurs se peuvent rapprocher et réunir, palais agrandi. Je résiste à la tentation de pénétrer dès maintenant dans le détail. Curieux qu’un regret arrête sur la pente et fait remonter par un sentier différent, je reviens en arrière, pour regarder, d’un autre point de vue, le panorama des éthiques. Sans oublier complètement leurs alliances avec des disciplines étran-