Page:Ryner - L’Homme-fourmi, Figuière.djvu/159

Cette page n’a pas encore été corrigée

cette joie de vengeance, c’est moi qui t’emporterai, cher fardeau, dans le nid. C’est moi qui t’arracherai ces pauvres ailes d’un jour, pour être bien sûr de te garder toute la vie. C’est moi qui toujours te nourrirai et te soignerai, reine adorée de toutes mes pensées et de tous mes gestes… Promets, promets de rester.

Marie, avec des musiques qui étaient des larmes, promit tout ce que je voulus. Elle était si émue et si fière de l’invraisemblable et douloureux amour inspiré à l’être supérieur, au neutre !