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sans prendre la peine de le tuer d’abord, man-geaint sa chair toute en soubresauts.

D’autres hôtes sont acceptés parce que, se nourrissant de détritus de toutes sortes, ils nettoient et assainissent la fourmilière. En hiver, ces balayeurs font toute la besogne ; à la belle saison, ils rendent moins lourd le travail de nos ménagères.

Je ne décrirai pas ces différents insectes et je ne conterai aucune des scènes dans lesquelles je leur ai vu jouer des rôles. J’ai voulu seulement indiquer cet élément de variété dans ma vie de fourmi et je me souviens avec reconnaissance que, par les mauvais temps, quand nous étions privées du dehors, riche spectacle de vie, ces petits animaux formaient une amusante compagnie et fournissaient une excellente ressource contre l’ennui.