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fronton de ce livre, — monument sans doute ruineux, hélas ! — mon admiration chaque jour plus profonde pour tant de pages de Bretonne, pour presque toutes les pages de Déçue et plus encore, s’il est possible, pour ces étonnants poèmes en prose que vous nommez trop modestement contes ou nouvelles et que vous êtes bien coupable, Madame, de ne pas réunir en volume.

HAN RYNER.




P. S. — J’ai tenu à laisser celle dédicace telle qu’elle parut pour la première fois en 1901. Mais n’ai-je pas le devoir, ma chère amie, d’avertir que votre crime d’abstention est réparé ? Vos délicats et pénétrants poèmes en prose, vous les avez groupés, pour notre joie durable, sous ce titre d’une exquise mélancolie, Le Cabaret des Larmes. Je commettrais une grave injustice — envers le public plus encore qu’envers vous — si je n’indiquais aussi combien, depuis le commencement du siècle, vous avez dépassé toutes vos promesses et toutes nos espérances, ou si je négligeais de nommer ces deux chefs-d’œuvre larges et complets : Le Précurseur, La Guirlande sauvage.