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toujours associées aux choses de la sorte B, à condition qu’un nombre suffisant de cas d’association soit connu, et qu’aucun cas d’échec d’association ne soit connu. La probabilité de la loi générale est évidemment inférieure à la probabilité du cas particulier, puisque si la loi générale est vraie, le cas particulier doit l’être aussi, alors que le cas particulier peut être vrai sans que la loi générale le soit. Néanmoins, la probabilité de la loi générale est augmentée par les répétitions, tout comme la probabilité du cas particulier. Nous pouvons donc répéter les deux parties de notre principe concernant la loi générale, à savoir

(a) Plus le nombre de cas où une chose de l’espèce A a été trouvée associée à une chose de l’espèce B est grand, plus il est probable (si l’on ne connaît pas de cas de défaut d’association) que A est toujours associé à B ;

(b) Dans les mêmes circonstances, un nombre suffisant de cas d’association de A avec B rendra presque certain que A est toujours associé à B, et fera