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INTRODUCTION


Il y a quelques années, étant à Florence le 7 mars, jour de la fête de Saint Thomas d’Aquin, je voulus étudier dans le cloître de l’église dominicaine par excellence, Santa Maria Novella, les fresques de Memmi et de Gaddi où l’on voit le Triomphe de Saint Thomas avec son aréopage des sept sciences célestes et des sept sciences terrestres. Il me semblait qu’aucun jour ne pouvait être mieux choisi pour tâcher de sentir ce qu’avait été cet homme comme disciplineur de la pensée. Puis un soleil splendide brillait sur les dômes de la ville des lys. Or il faut du soleil pour distinguer toutes ces figures d’apôtres, de