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d’un meeting enfumé où des hommes chauves, vêtus de noir, pédants et haineux, crient aux travailleurs de tous les pays : « Unissez-vous et ne travaillez pas ! » quelque chose comme le tableau de la Salle Graffard, de M. Béraud ; c’est une vision de paix, de joie et de belles parures ; c’est la prédication, non des docteurs socialistes, mais de la nature, dont les premiers présents ne sont dus qu’au long, pénible et obscur labeur de la plante pendant l’hiver. Elle leur enseigne, non la grève, mais le travail ; non la révolte contre les lois humaines, mais l’obéissance aux lois éternelles, que nous pouvons méconnaître, mais que nous ne pouvons pas violer.