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dans un état d’enfance, ils supposent que des choses indifférentes, telles que des excroissances de coquilles ou des morceaux de pierre bleue ou rouge ont de la valeur, et s’ils dépensent, pour les découvrir, des sommes considérables d’un travail qui devrait être employé à l’extension ou à l’embellissement de la vie ; ou si, dans le même état infantile, ils s’imaginent que des choses précieuses et bienfaisantes, telles que l’air, la lumière et la propreté sont sans valeur ; ou si, finalement, ils se figurent que les conditions de leur propre existence, nécessaires pour posséder ou employer chaque chose, telles que la paix, la confiance et l’amour, doivent être échangées pour de l’or, du fer et des excroissances de coquilles. En fait, on devrait enseigner que les vrais filons ou veines de la richesse sont rouges et non d’or, et non dans les rochers, mais dans la chair, et que la dépense et la consommation finale de toute richesse est dans la production du plus grand nombre possible de créatures humaines au souffle puissant, à la vue aiguë, au cœur joyeux ; que, parmi les manufactures nationales, celle des âmes de bonne qualité peut devenir hautement lucrative. Enfin, loin d’admettre que l’accumulation de l’argent dans un pays est la seule richesse, la réelle science de l’Économie politique — ou mieux de l’Économie