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branches dans l’âtre, paroles qui furent prononcées dans une assemblée vibrante aux impres-sions réflexes sur l’orateur, ou paroles que vous lirez seulement au pied des monuments lointains, sur les marches des campaniles ou sur les rampes des montagnes, — paroles qui instruisent, paroles qui évoquent, paroles qui entraînent, ou au contraire vous arrêtent et vous retiennent immobiles sous une voûte cachant une immensité ou sur une tombe cachant un néant… En analysant quelques-unes de ces paroles, nous comprendrons peut-être pourquoi elles furent tant écoutées.