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même des croisés, qui ne montaient que leurs chevaux ou rien. »

Au-dessous de l’Obéissance, la Rébellion, un homme claquant du doigt devant son évêque (« comme Henri VIII devant le Pape et les badauds anglais et français devant tous les prêtres quels qu’ils soient »).

Sous saint Simon, la Persévérance caresse un lion et tient sa couronne. « Tiens ferme ce que tu as afin qu’aucun homme ne prenne ta couronne. » Au-dessous, l’Athéisme laisse ses souliers à la porte de l’église. « L’infidèle insensé est toujours représenté, aux xiie et xiiie siècles, nu-pieds, le Christ ayant ses pieds enveloppés avec la préparation de l’Évangile de la Paix. « Combien sont beaux tes pieds dans tes souliers, ô fille de Prince ! »


Au-dessous de saint Paul est la Foi. Au-dessous de la Foi est l’Idolâtrie adorant un monstre. Au-dessous de saint Jacques l’évêque est l’Espérance qui tient un étendard avec une croix. Au-dessous de l’Espérance, le Désespoir, qui se poignarde.


Sous saint Philippe est la Charité qui donne son manteau à un mendiant nu.


Sous saint Barthélémy, la Chasteté avec le phœnix, et au-dessous d’elle, la Luxure, figurée par un jeune homme embrassant une femme qui tient un sceptre et un miroir. Sous saint Thomas, la Sagesse (un écusson avec une racine mangeable signifiant la tempérance commencement de la sagesse). Au-dessous d’elle, la Folie : le type usité dans tous les psautiers primitifs d’un glouton armé d’un gourdin. « Le fou a dit dans