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la bible d’amiens.

24. Habakuk.

24. A. « Je veillerai afin de voir ce qu’il me dira. » (ii, 1.)

Le prophète écrit sur sa tablette sous la dictée du Christ.

24. B. Le ministère auprès de Daniel.

La visite traditionnelle à Daniel. Un ange emporte Habakuk par les cheveux, le prophète a un pain dans chaque main. Ils enfoncent le toit de la caverne. Daniel caresse le dos d’un jeune lion ; la tête d’un autre est passée nonchalamment sous son bras. Un autre ronge des os au fond de la caverne[1].

25. Sophonie[2].

En façade.

25. A. Le Seigneur frappe l’Éthiopie. (ii, 12.)

Le Christ frappant une cité avec une épée. Remarquez que dans ces bas-reliefs toutes les actions violentes sont rendues d’une manière faible ou ridicule ; les actions calmes toujours bien rendues.

23. B. Les bêtes dans Ninive. (ii, 15.)

Très beau. Toutes sortes de bêtes rampant parmi les murs chancelants, et sortant de leurs fentes et de

  1. Voir dans Male (p. 198 et suiv.) l’interprétation des sculptures du porche de Laon, représentant Daniel recevant dans la fosse aux lions le panier que lui apporte Habakuk. Ce porche est consacré à la glorification de la sainte Vierge. Mais, d’après Honorius d’Autun, qu’a suivi le sculpteur de Laon, Habakuk faisant passer la corbeille de nourriture à Daniel sans briser le sceau que le roi y avait imprimé avec son anneau, et, le septième jour, le roi trouvant le sceau intact et Daniel vivant, symbolisait ; ou plutôt prophétisait le Christ entrant dans le sein de sa mère sans briser sa virginité et sortant sans toucher à ce sceau de la demeure virginale. — (Note du Traducteur.)
  2. À Saint-Marc : Expecta me in die resurrectionis meæ quoniam (judicium meum ut congregem gentes). — (Note du Traducteur.)