rablement conservée et restaurée sur place, les piédestaux et les niches restaurés çà et là avec de la terre glaise, et certains que vous voyez blancs et crus, entièrement resculptés ; néanmoins, l’impression que vous pouvez recevoir du tout est encore ce que le constructeur a voulu et je vous dirai l’ordre de sa théologie sans plus de remarques sur le délabrement de son œuvre.
Vous vous trouverez toujours bien, en regardant n’importe quelle cathédrale, de bien fixer vos quatre points cardinaux dès le début ; et de vous rappeler que, quand vous entrez, vous regardez et avancez vers l’est, et que, s’il y a trois porches d’entrée, celui qui est à votre gauche en entrant est le porche septentrional, celui qui est à votre droite, le porche méridional. Je m’efforcerai dans tout ce que j’écrirai désormais sur l’architecture d’observer la simple règle de toujours appeler la porte du transept du nord la porte nord ; et celle qui, sur la façade ouest, est de ce même côté nord, porte septentrionale, et ainsi pour celles des autres côtés.
Cela épargnera à la fin beaucoup d’imprimé et de confusion, car une cathédrale gothique a presque toujours ces cinq grandes entrées, qui sont faciles à reconnaître, si on y prend garde au début, sous les noms de la porte centrale (ou porche), porte septentrionale, porte méridionale, porte nord et porte sud.
Mais, si nous employons les termes droite et gauche, nous devrons toujours en les employant nous considérer comme sortant de la cathédrale et descendant la nef — tout le côté et les bas côtés nord du bâtiment étant par conséquent son côté droit et le côté sud, son côté gauche. Car nous n’avons le droit d’employer ces termes de droite et de gauche que relativement à