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interprétations

(Sup. Lib. de Mgr  l’Évêque d’Amiens, 1877), — que chaque voyageur reconnaissant devrait acheter, car je vais seulement en voler un petit morceau çà et là. Je souhaiterais seulement qu’il y eût eu aussi à voler une traduction de la légende ; car il y a un ou deux points à la fois de doctrine et de chronologie sur lesquels j’aurais aimé avoir l’opinion de l’abbé. Toutefois, le sens principal de la poésie vers par vers, nous paraît être ce qui suit :

En l’an de grâce douze cent
Vingt, l’œuvre tombant alors en ruine
Fut d’abord recommencée,
Alors était de cet évêché
Éverard l’Évêque béni
Et roi de France Louis
Qui était fils de Philippe le Sage.
Celui qui était maître de l’œuvre
Était appelé Maitre Robert
Et nommé de plus de Luzarche.
Maître Thomas fut après lui
De Cormont. Et après lui son fils
Maître Reginald qui pour être mis
À ce point-ci, fit ce texte
Quand l’Incarnation fut vérifiée
Treize cents moins douze qu’il s’en fallait.

De cette inscription, tandis que vous êtes là où elle était jadis (elle a été mise ailleurs quand on a poli l’ancien pavé, dans l’année même je le constate avec tristesse, de mon premier voyage sur le continent, en 1825, alors que je n’avais pas encore tourné mon attention vers l’architecture religieuse), quelques points sont à retenir — si vous avez encore un peu de patience.

14. « L’œuvre » c’est-à-dire l’Œuvre propre d’Amiens, sa cathédrale, était « déchéant », tombant en ruine pour la — je ne puis pas dire tout de suite si c’était la —