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dans votre vieil interprète qu’il est absolument franc, innocent, sincère, et qu’à travers un tel homme, qu’il soit oublieux de son auteur, ou pressé par son scribe, il est plus que probable que vous pourrez entendre ce que Dieu sait être le meilleur pour vous ; et extrêmement improbable que vous vous pervertissiez, si peu que ce soit, tandis que par un maître prudent et exercé aux artifices de l’art littéraire, retirent dans ses doutes, et adroit dans ses paroles, toute espèce de préjugés et d’erreur peut vous être présentée de façon acceptable, ou même être irrémédiablement fixée en vous, bien qu’à aucun moment il ne vous ait le moins du monde demandé de vous fier à son inspiration.

48. Car la seule confiance, à vrai dire, et la seule sécurité que dans de telles matières nous puissions posséder ou espérer, résident dans notre propre désir d’être guidés justement et dans notre bonne volonté à suivre avec simplicité la direction accordée. Mais toutes nos idées et nos raisonnements au sujet de l’inspiration ont été faussées par notre habitude — d’abord de distinguer à tort ou au moins sans nécessité entre l’inspiration des mots et des actes et secondement par ce fait que nous attribuons une force ou une sagesse inspirées à certaines personnes ou certains écrivains seulement au lieu de l’accorder au corps entier des croyants pour autant qu’ils participent à la grâce du Christ, à l’amour

    d’œil les mots de bonne naissance des mots canailles modernes, se souvient de leur généalogie, de leurs alliances, de leurs parentés, de l’extension à laquelle ils ont été admis et des fonctions qu’ils ont tenues parmi la noblesse nationale des mots, en tous temps et en tous pays », etc. Je n’ai pas le temps de montrer qu’il y a là encore une forme d’idolâtrie et de celles à la tentation de qui un homme de goût a le plus de peine à ne pas succomber. — (Note du Traducteur.)