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de fait le destructeur de la maison de son père. « Glorieux guerrier ».

VII. Chlodowald. — Le plus jeune fils de Chlodomir. « Glorieux Pouvoir », plus tard, saint Cloud.

49. Je suivrai maintenant sans plus de détours, à travers sa lumière et son ombre, la suite du règne de Clovis et de ses actes.

A. D. 481. — Couronné quand il n’avait que quinze ans. Cinq ans après il provoque « dans l’esprit et presque dans le langage de la chevalerie « le gouverneur romain Syagrius, qui se maintenait dans le district de Reims et de Soissons : Campum sibi præparari jussit, il provoqua son adversaire comme en champ clos » (Voyez la note et la référence de Gibbon, chap. xxxviii). L’abbaye bénédictine de Nogent fut dans la suite bâtie sur le champ de bataille indiqué par un cercle de sépulcres païens. « Clovis donne les terres adjacentes de Leuilly et Coucy à l’église de Reims[1]. »

A. D. 485. — La bataille de Soissons. Gibbon n’en donne pas la date : suit la mort de Syagrius à la cour d’Alaric (le Jeune) en 486, prenez 485 pour la bataille.

50. A. D. 493. — Je ne puis trouver aucun récit des relations de Clovis avec le roi des Burgondes, l’oncle de Clotilde, qui précédèrent ses fiançailles avec la princesse orpheline. Son oncle, disent tous les historiens, avait tué son père et sa mère et forcé sa sœur à prendre le voile. On ne donne aucun motif, et on ne cite aucune source. Clotilde elle-même fut poursuivie comme elle

  1. Quand ? car cette tradition, comme celle du vase, implique l’amitié de Clovis et de saint Rémi, et un singulier respect de la part du roi pour les chrétiens de Gaule, bien que lui-même ne fût pas encore converti. — (Note de l’Auteur.)