des cinq fleuves, Somme, Seine, Loire, Saône et Rhône ; puis, sommairement, vous voyez qu’elle était divisée à cette époque comme cela est indiqué sur la figure 2 : la partie fleur-de-lysée figurant les Francs, le signe[1] les Bretons,[2] les Burgondes,[3] les Wisigoths. Je ne sais pas exactement jusqu’où ceux-ci entrés en Provence par le Rhône y pénétrèrent ; mais je crois que le mieux est d’indiquer la Provence comme semée de roses.
13. Maintenant sous Clovis les Francs livrèrent trois grandes batailles. La première contre les Romains, près de Soissons, qu’ils gagnent, et ils deviennent maîtres de la France jusqu’à la Loire. Copiez la carte rudimentaire (fig. 2) et mettez la fleur de lis sur tout le milieu, couvrant les Romains (fig. 3). Cette bataille fut gagnée par Clovis, je crois, avant qu’il n’épousât Clotilde. Il gagne par elle sa princesse ; cependant, ne peut pas obtenir son joli vase pour lui en faire présent. Retenez bien cette histoire, ainsi que la bataille de Soissons, comme donnant le centre de la France aux Français et mettant fin ici pour toujours à la domina-
- ↑ Hachures diagonales descendant de gauche à droite.
- ↑ Hachures diagonales descendant de droite à gauche.
- ↑ Hachures horizontales.
fient les Burgondes ; le midi de la France, de la Loire aux Pyrénées, de hachures horizontales qui indiquent les Wisigoths. Dans les cartes 3 et 4, la Bretagne et la Burgondie resteront couvertes respectivement de Bretons et de Burgondes. Mais ce sont les seules parties de la France qui ne changeront pas. En effet, dans la carte 3 qui expose les résultats de la bataille de Soissons, l’espace, blanc tout à l’heure, qui est compris entre la Seine et la Loire, est maintenant couvert de fleurs de lis (de Francs). Et dans la carte 4, carte de la France après la bataille de Poitiers, les fleurs de lis ont partout remplacé les hachures horizontales (les Wisigoths) de la Loire aux Pyrénées, sauf dans la partie comprise entre la Garonne et la mer. — (Note du Traducteur.)